« Je suis plus un playmaker maintenant », a-t-il expliqué à nos confrères de hoopshype. « Je peux me créer mon tir et être constant dans le scoring en tournant à plus de 20 points par match. Si je continue de jouer comme ça, je devrais bien m’en sortir. »L’équipe aura effectivement besoin d’un scoreur fiable pour donner le ton et libérer un peu les autres joueurs de l’équipe, à commencer par Anthony Davis sur qui il devrait y avoir pas mal de pression cette année.
« Comme je suis un arrière, on devrait jouer pas mal ensemble, sur des pick & rolls, ce genre de choses… Je vais lui rendre la vie plus facile durant les matches. »Vu le parcours compliqué d’Eric Gordon ces dernières saisons, il sera véritablement intéressant de voir à quel point il peut encore progresser et de découvrir s’il a le talent et la carrure nécessaire pour porter une équipe. Avant son trade et sa blessure, il était déjà considéré comme l’un des tous meilleurs 2 en devenir de la ligue. Il faudra de toute façon qu’il se situe encore dans cette catégorie cette année si les Hornets veulent s’en sortir. Gordon, en tout cas, pense que son équipe aura une carte à jouer malgré son inexpérience.
« Il faudra qu’on soit une équipe dure », a-t-il prévenu. « Nous sommes jeunes, mais je dirais qu’il y a une chance qu’on puisse accrocher les playoffs en choppant l’une des dernières places. On a une chance, mais il faudra qu’on soit dur. »Les Hornets ont le talent et le coaching staff pour progresser et, pourquoi pas, surprendre quelques équipes, mais c’est toujours compliqué de se hisser d’un coup au niveau d’intensité et de dureté des équipes les plus aguerries quand la team repose sur autant de jeunes. Voilà en tout cas un challenge intéressant à relever pour Eric Gordon qui s’apprête à entamer pour de bon la deuxième phase de sa carrière.