« Il va falloir remettre les choses dans le droit chemin. »Cette déclaration, prononcée platement par un Boris Diaw si souvent lisse devant un micro, est terriblement lourde de sens. Quelque chose ne tournait pas rond à Rio. Et même avant. Cette défaite, cette leçon de basket, elle est le point d’orge sévère d’une campagne de préparation mal négociée avec un Parker absent pendant trois semaines et trois défaites contre des équipes plus convaincantes - Argentine, Croatie et Serbie - quelques jours avant le départ au Brésil. Le revers cuisant en ouverture contre l’Australie suivait cette logique d’une équipe de France un ton en-dessous des ténors de la compétition Olympique. L’élimination contre l’Espagne conclut ce dernier chapitre au goût d’inachevé.
L’équipe de France, la fin d’une époque formidable
L'équipe de France a quitté les Jeux Olympiques par la petite porte. Une triste fin pour la génération de Tony Parker, roue motrice du basket français depuis plus de dix ans.
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