« Peu de gens le savent, mais les joueurs parlent. Les joueurs de différentes équipes parlent entre eux. Je ne blâme personne. J’ai passé un moment incroyable à New York. Mais les autres équipiers à qui j’ai parlé et les joueurs des autres équipes disaient ‘Ville incroyable, le MSG est incroyable, tout est tellement bien, sauf le proprio’. Tous disaient ‘Sauf le proprio’ (…) Certains joueurs ont juste peur de venir je pense, et ne veulent même pas en entendre parler. »
On peut les comprendre. Depuis des années, à chaque fois qu’on entend parler de James Dolan, il s’agit de décisions catastrophiques, de gestion douteuse ou de mini-scandales. Enes Kanter a d’ailleurs été victime des incohérences new-yorkaises qui ont émaillé la vie des Knicks depuis que Dolan en est le proprio :« Mon job, c’est de jouer aussi dur que je le peux car tous les fans paient tellement d’argent pour venir voir les matches. Surtout au Garden. C’est plein à chaque match, même si nous perdons. Mon problème, je pense, c’est que je voulais gagner. Quelque chose qui n’avait pas de sens, c’est qu’ils m’ont dit que j’étais trop vieux pour jouer, j’avais 26 ans, je me disais ‘ça n’a aucun sens’. Et derrière ils font venir un gars (DeAndre Jordan) qui quatre ou cinq ans de plus que moi et ils le font jouer titulaire. »
Autant dire que quand il a été laissé libre par les New York Knicks, il « était très heureux », comme il le confirme dans le podcast.