« Je ne suis pas allé à la fac, donc tout le monde me sous-estime », lâche-t-il au Denver Post. « Mais laissez-les me sous-estimer. Je vais jouer mon jeu et faire ce que je fais depuis que j'ai six ans. »Alors même s'il n'a plus joué depuis mars avec les Guangdong Southern Tigers, le jeune meneur est confiant. Il compte bien impressionner, et faire taire ses détracteurs. Sa prochaine échéance ? La Summer League dès le week-end prochain avec la franchise du Colorado. De son côté, son coach, Michael Malone, est déjà sous le charme :
« J'aime son éthique de travail. J'aime sa curiosité, il a un esprit très curieux. Il a beaucoup de questions, mais ce sont de bonnes questions. Quand vous lui parlez, vous n'avez pas l'impression de parler à un garçon de 19 ans. Il a de l'avance sur son âge. Il a une très bonne vision de jeu, il fait de très bonnes passes. Les gars vont aimer jouer avec lui parce qu'il rend le jeu plus fluide. Il trouve les joueurs libres et rend tout le monde meilleur. »Les deux hommes seraient sur la même longueur d'onde : chez les Nuggets, Emmanuel Mudiay doit jouer les leaders.
« Je lui ai dit 'C'est ton équipe. Sois le leader de l'équipe, utilise ta voix', et que c'était une grande opportunité pour lui de commencer à s'y adapter », enchaîne Michael Malone. « Je pense que ça va venir, c'est un leader naturel. Il n'a que 19 ans, mais il y a beaucoup de rookies qui sont arrivés en NBA et qui étaient de grands leaders. »De quoi satisfaire pleinement le natif de Kinshasa :
« En tant qu'équipe, notre but est de remporter le titre de la Summer League. Pour moi, c'est d'être le meilleur possible, et d'être un leader vocal. C'est une chose dont j'ai parlé avec le coach. Je dois commencer à mener l'équipe, à parler de plus en plus, et je n'en ai pas peur. »La confiance : une rengaine chez Emmanuel Mudiay.