« Quand vous jouez avec des adultes vous vous rendez compte leur but est de nourrir leur famille », a-t-il déclaré pour souligner l’intensité des matches. « C’est une ligue professionnelle donc ça m’a vraiment aidé ».En effet, comparé aux autres candidats à la draft 2015, Emmanuel Mudiay sait ce que ça fait de jouer face à des joueurs professionnels plus vieux. Mais qu’on se le dise, le championnat chinois n’est en rien comparable à la NBA. Annoncé deuxième meneur derrière D’Angelo Russell, il est motivé et confiant sur ses chances de s’imposer.
« J’aime gagner. Je suis un compétiteur, ça se voit à ma façon de jouer », a-t-il annoncé. « Peu importe que ce soit face à des adultes ou un enfant de cinq ans, je veux toujours gagner ».Ça doit être sympa d’être le petit frère ou le petit cousin d’Emmanuel Mudiay dis donc ! En tout cas, même si sa côte baisse depuis plusieurs jours, il sera à coup sûr dans le Top 10 de cette draft et ne devrait même pas descendre au-delà de la 7e place. Très physique pour un meneur et avec une belle vision du jeu, il ne lui manque qu’un shoot fiable pour être considéré comme l'un des tout meilleurs joueurs de cette cuvée 2015. A l’écouter, nul doute qu’il est prêt à travailler pour gommer ses imperfections. Un peu comme l’a fait John Wall, joueur à qui il est souvent comparé par les scouts NBA.