« On a vu ce qu’il est capable de faire », remarquait un Jeff Hornacek satisfait de sa nouvelle acquisition.
Emmanuel Mudiay et Frank Ntilikina, la « French Connection »
La presse de la grosse pomme a déjà trouvé un surnom à sa paire d’arrières francophones. Né à Kinshasa, Mudiay a grandi au Congo. Il parle français et est à peine plus âgé que Frank Ntilikina, meneur rookie drafté par les Knicks en septième position l’été dernier. De quoi faciliter leur rapprochement.« Nous avons déjà parlé avec Frank. Nous allons grandir ensemble. Il a 19 ans et j’en ai 21 donc nous sommes proches en âge. Il parle français, moi aussi. Ça va être amusant », promet le nouvel arrivant.
Ntilikina a la même attitude. Il ne s’est pas inquiété après la deadline. Son coach décrit un jeune homme qui a vu là une opportunité de se surpasser. Et non une crainte de perdre du temps de jeu. S’il faudra voir comment leur relation se développe – rien ne garanti que les Knicks garderont les deux dans le futur – leur première ensemble a été une belle réussite (la défaite mise à part). Les deux jeunes hommes ont joué 27 minutes ensemble. Si Emmanuel Mudiay était bon, l’ancien joueur de la SIG n’était pas en reste. Il a mis 12 points. Son premier match à plus de dix pions depuis le 15 janvier.« Ils sont tous les deux grands pour leur poste. Les arrières ne mesurent plus 2 mètres de nos jours. Ce sont les ailiers-forts maintenant. Il y a beaucoup d’équipes qui jouent avec de petits arrières donc ça peut nous aider », explique Hornacek.
A voir sur la durée donc. Mais avec Emmanuel Mudiay, Frank Ntilikina, Tim Hardaway Jr et Kristaps Porzingis, les Knicks ont maintenant un quatuor de jeunes joueurs assez intéressants autour duquel ils peuvent essayer de se reconstruire.