« C’était juste moi en train d’être jeune et frustré. Je n’arrivais à rien (sur ce match contre Detroit), je perdais des ballons, et nous avons perdu beaucoup de matches que nous aurions dû gagner et je mets la faute sur moi. Il y avait beaucoup de frustration qui sortait. En tant que vétéran et leader, Okafor s’est levé et m’a dit des choses. A ce moment, c’était dans le vif. J’étais énervé », raconte Wall.Le meneur des Wizards s’exprime souvent à chaud et regrette à froid, comme le montre les récents échanges verbaux entre lui et Roy Hibbert. Là encore, les décisions de Randy Whittman ne lui ont pas plu, il s’est emporté. Un trait de caractère qu’il semble avoir corrigé, ou du moins nuancé, depuis cette remise en place par Emeka.
« Ce n’était rien de grave. J’ai eu l’impression que ce qu’il disait était vrai. C’était les bonnes phrases au bon moment. ‘Tu dois apprendre à mieux gérer ta colère’, lui a-t-il conseillé. Depuis ce jour, je suis plus concentré. Je suis allé à l’entraînement le lendemain, je lui ai parlé, on a mis ça derrière nous, et je suis retourné sur le terrain. Il n’y a aucun ressentiment. »Etait-ce le déclic dont John avait besoin ? Se faire sermonner par un ancien pour garder la tête froide lui a été bénéfique puisqu’il aligne les performances de folie depuis. Ces 21 derniers matches, il tourne à 22,7 points, 7,9 passes, 4,9 rebonds. Pour un bilan de 11 victoires et 10 défaites. Pour une équipe qui était à 4-28 au 6 janvier, il est difficile de nier l’apport majeur de John Wall dans le rétablissement. Et donc celui d’Okafor également.