« L’entraîneur m’a fait savoir que Dirk pourrait être indisponible et que je pouvais être l’homme de la situation. Je suis là pour ça. Je suis un compétiteur et je vais saisir ma chance », a indiqué Brand à SlamOnline.A 32 ans et à l'heure d'attaquer sa quatorzième saison NBA, il compte faire parler son expérience pour guider les jeunes Mavs.
« Toute cette culture de vestiaire, c’est très important pour les vétérans. « En dehors du terrain, les joueurs doivent manger comme il faut, se reposer. Quand vous arrivez de l’Université, vous êtes dans toutes les soirées, vous mangez des pizzas et des hamburgers. Vous ne pouvez pas imaginer ce que j’ai eu moi-même à apprendre. Sur le terrain, il y des réglages défensifs à faire, savoir où se placer, ce genre de petits trucs du métier… Vous devez apprendre aux plus jeunes et je me retrouve dans ce rôle. »Brand espère maintenant s'inspirer des anciens mentors qu'il a eu l'opportunité de croiser en au début de sa carrière pour montrer l'exemple.
« J’ai connu de supers vétérans comme Toni Kukoc, Randy Brown, Dickey Simpkins quand j’ai commencé aux Bulls. Aux Clippers, il y avait Sam Cassel, Cuttino Mobley… »Une autre époque, durant laquelle il était monnaie courante de jouer des coudes pour imposer sa loi.
« Je suis content que le jeu ait changé parce qu’avec PJ Brown, Anthony Mason, Charles Oakley, Alonzo Mourning et Charles Barkley, vous aviez des gars qui voulaient vous marchez dessus à tous les matchs (rires). Maintenant, au moins vous pouvez avoir une certaine liberté de mouvement et vous déplacer. »Les années 90 sont désormais bien loin d'une ligue devenue aujourd'hui plus lisse car davantage réglementée.
« Maintenant vous ne pouvez plus. Il y a les fautes flagrantes, vous pouvez être expulsé. A l’époque, vous pouviez vous battre et continuer à jouer un match. Vous pouviez donnez un coup de poing et continuer la rencontre, vous ne preniez même pas d’amende. Ca a beaucoup changé mais j’apprécie ce changement. »