"J’avais trop pris comme une fin en soi d’être retenu pour le Mondial il y a quatre ans. Participer à la compétition c’était un truc incroyable. J’étais émerveillé par les salles, je regardais Navarro passer : wouahh ! Pas impressionné, mais content d’y être. Je me faisais tout petit. Spectateur de la chose. Aujourd’hui je me sens investi d’une mission, même si je sais qu’elle ne sera pas forcément énorme. Donc je serai prêt pour amener ma pierre à l’édifice", a expliqué Edwin Jackson, dont le temps de jeu devrait tout de même être supérieur à celui dont il disposait en 2010.Avec le franc-parler qui le caractérise, le joueur de 24 ans a également évoqué l'obligation de résultats qui entoure le groupe France malgré l'atmosphère très positive qui règne au sein de l'équipe.
"Le plus important c’est d’avoir des résultats sur le terrain. C’est ce que les gens vont retenir. Tu peux avoir une équipe qui vit très bien, si elle se rate, on va entendre que les mecs n’ont pas mouillé le maillot. Mais bien s’entendre avec des coéquipiers que tu côtoies non stop, c’est important. En club, s’il y a un problème, tu vas à l’entraînement, tu fais ton travail et tu rentres chez toi. En équipe de France ça serait compliqué s’il n’y avait pas cette entente".On ne peut qu'espérer que cette entente se manifeste dès le premier match face à la Seleçao, un adversaire loin d'être inoffensif et plutôt bien fourni en joueurs NBA avec Anderson Varejao, Nene ou Tiago Splitter. Source : FFBB