« J’ai fréquenté beaucoup d’écoles. Vous devez être contents de ce que vous avez ici. Les gens qui vous encadrent veulent votre réussite », conseille-t-il aujourd'hui à ceux qui seraient tentés de suivre ses traces.Drafté en quatrième position par Chicago en 2001 alors qu'il n'avait que 18 ans, Curry a d'abord eu la chance d'avoir été couvé par les Bulls avant de rejoindre les Knicks en 2005 et de découvrir les vices de la vie new-yorkaise.
« Ça aurait été de la bombe d’obtenir un diplôme universitaire. J’étais littéralement un gamin qui sortait du lycée. Quand j’étais à Chicago, j’ai été dorloté. Ils ont vraiment fait en sorte de nous mettre à l’abri en nous empêchant de nous laisser entraîner dans un certain nombre de choses. Quand je suis arrivé à New York, c’était totalement l’opposé. C’est comme si ça avait fait ‘boom’. »Avec le recul, Eddy Curry reconnaît s'être quelque peu perdu lors des années à Big Apple qui ont marqué le début du déclin de sa carrière. L'occasion pour le père de sept enfants de rappeler à ses jeunes interlocuteurs que le destin d'un joueur NBA n'est pas forcément rose, notamment en raison des exigences du calendrier et des voyages à répétitions qui éloignent sans cesse un athlète de sa famille. Rien n'est perdu pour celui qui était tout de même parvenu à quitter le lycée avec un diplôme en poche et qui a désormais tout le temps nécessaire pour rattraper le temps perdu et retenter sa chance sur les bancs de la fac... Source : Chicago Tribune