« Beaucoup de choses vont être dites sur Pat (Riley) et moi », a-t-il confié à ESPN en marge de son camp. « Pour commencer, j’aime Pat Riley. Il a été quelqu’un qui a été essentiel dans ma vie depuis que j’ai été drafté ici à 21 ans. Mais en même temps, il a un travail à faire. Il a une double casquette. Dans ce rôle, il ne peut pas être mon meilleur ami. Cette casquette est celle de Président de la franchise, celle de l’homme d’affaire. Et ça craint… » « Parce que même si vous aimez quelqu’un et que cet amour est réciproque, le côté business prend le dessus. Nous devons faire avec. Je ne dis pas que nous nous sommes embrassés, que nous avons pleuré et que nous avons partagé des larmes à ce moment. Mais j’aime Pat et je l’aimerai toujours. Et je sais qu’il ressent la même chose pour moi. »Désormais tourné vers l'avenir, D-Wade se réjouit d'avoir enfin l'opportunité de défendre les couleurs de sa ville natale et il refuse que l'on puisse lui en vouloir d'avoir pris cette décision.
« Rentrer à la maison et jouer pour Chicago est quelque chose dont j’ai toujours rêvé depuis que je suis gamin. C’est cool de pouvoir prendre ce genre de décision. Vous avez vu Kevin Durant ou LeBron James faire leurs propres choix. Vous nous auriez tués pour ça mais au bout du compte, si vous aimez le joueur, si vous aimez l’individu, alors vous ne pouvez qu’être heureux qu’ils aient pu prendre cette décision et qu’ils en soient heureux. »Malgré ce départ mouvementé, "Flash" ne veut retenir que du positif de ses 13 ans passés à Miami malgré les récentes tensions qui ont quelque peu entaché sa belle histoire d'amour avec la franchise de South Beach.
« Je ne dirai jamais du mal de Pat Riley. Je ne dénigrerai jamais la franchise de Miami Heat. Rien de négatif ne sortira de ma bouche à leur sujet. Est-ce que la manière dont se sont déroulées les choses m’a énervé ? Oui. Est-ce qu’il y a certaines choses qui m’ont affecté ? Oui. Comme je l’ai dit, le côté business rentre parfois en ligne de compte ça peut être très très moche. Mais au final, il n’y a que de l’amour. »