« Si on devait juger (le coach) sur les résultats de l’équipe, le discours serait différent. Ce n’est pas ce que l’ont fait ici », prévient Masai Ujiri au Toronto Sun. « Notre jugement se fait sur le développement, le développement de l’équipe, de l’organisation, la progression de nos joueurs, notre communication, notre façon de gérer les différentes situations, etc. Il (Dwyane Casey) comprend notre raisonnement et ce que nous essayons de faire ici. On essaye de grandir en tant qu’équipe. »Si la déclaration peut paraître anodine, elle donne tout de même un avant-goût de ce qui attend Dwyane Casey. En termes de résultats, le coach n’a pas été si mauvais « au vu des circonstances », comme l’expliquait le boss en début de saison. Mais vous êtes probablement dans le faux si vous estimez que Casey sera prolongé à l’issue de la saison (son contrat arrive à expiration). Masai Ujiri veut un coach charismatique (gérer les situations, communication) mais surtout un entraîneur capable de développer la jeune formation de Toronto en pleine reconstruction. Dans quelques mois, les Raptors auront un nouveau franchise player fraîchement débarqué de l’université. Il lui faudra un coach axé sur le développement. Dwyane Casey n’est pas cet homme. Comme pour Rudy Gay (qui selon Zach Lowe a été proposé à la moitié de la ligue – que des refus), le dirigeant attend la bonne ouverture. Si une bonne opportunité se présente, le coach des Raptors devra faire ses valises. Mais il est en sans doute conscient.
Dwyane Casey menacé ?
Après Rudy Gay, d'autres "hommes" de Bryan Colangelo pourraient être sacrifiés par Masai Ujiri, à commencer par le coach des Raptors, Dwyane Casey.
Exprimez-vous