« Je veux jouer », a-t-il rétorqué après le shootaround des Lakers précédant le match contre les Boston Celtics. « Je veux dire, pourquoi ne voudrais-je pas jouer ? Mais en même temps, c’est ma carrière, c’est mon futur, c’est ma vie. Je ne peux pas laisser les autres décider pour moi parce que personne d’autre ne prendra soin de moi. Donc, si les gens sont dégoûtés parce que je ne joue pas, ou si je joue, quelle que soit la décision, ça fait quoi ? C’est ma carrière. Si je me blesse gravement, il se passe quoi ? La vie de chacun va continuer. Je ne veux pas passer un autre été à faire de la rééducation et à essayer d’être à nouveau en bonne santé. Je veux revenir et avoir une nouvelle grande saison. C’est ce que je veux. »Finalement, Dwight Howard a fini par jouer mais, avec 9 pts, 9 rbds et 6 ftes, il n’a pas pu empêcher la défaite des Lakers. Mais avant la rencontre, il avait bien pris soin de répondre à ses critiques, notamment à Kobe Bryant qui a publiquement déclaré que l’équipe n’avait pas le temps d’attendre que l’épaule du pivot guérisse :
« C’est son opinion, c’est tout. Il n’est pas un docteur, je ne suis pas un docteur. C’est son opinion. »De son côté, l’arrière des Lakers calmait le jeu, en précisant ses propos de la veille :
« Il y a une urgence à jouer, mais ça ne doit pas être au coût d’empirer l’état de son épaule. J’ai toujours dit que s’il se sentait suffisamment bien pour jouer et qu’il était dans un état où il ne va rien aggraver, alors il devrait jouer. Il devrait y avoir un sentiment d’urgence dans ce cas, mais je ne pense pas que j’ai dit quelque chose d’autre que ça. »Quoi qu’il en soit, Dwight Howard affirme vouloir avant tout éviter de mal gérer son épaule comme il l’avait fait l’an dernier avec son dos :
« Je ne veux pas que cette situation se reproduise. L’année dernière, je voulais prouver à tout le monde que je peux jouer malgré les blessures, mais le dos, c’est quelque chose de sérieux et je ne veux pas que ça se reproduise. »Et l’ancien du Magic est persuadé qu’il y a un risque d’aggravation pour son épaule s’il continue à jouer :
« Bien sûr, avec la façon dont je joue. Pivot, ce n’est pas une position facile. Vous devez poussez des gars qui pèsent 130 kilos et vous devez utiliser beaucoup de force pour y arriver. Si je joue ce soir, je verrai après comment je me sens. »La suite de la saga, très prochainement donc…