L'exemple Draymond Green
"Je n'ai pas d'ego. Il est mort. Il fallait que mon ego meurt pour que je puisse devenir qui je suis. Parfois, pour arriver à cela, il faut mourir intérieurement. Une fois que tu comprends qu'il faut s'oublier pour le bien de l'équipe, c'est là que les choses fleurissent. Quelqu'un m'a dit : 'J'ai toujours cru que tu pouvais être l'un des meilleurs de l'histoire, mais je ne crois pas que tu sois concentré'. Je me suis demandé ce que cela voulait dire. Je pensais être concentré. Toujours à la salle, en train de travailler. Mais est ce que j'étais vraiment concentré sur ce que je faisais de ma vie ? Ça m'a pris du temps de le comprendre quand j'étais encore l'un des principaux joueurs de cette. Aujourd'hui, j'ai cet état d'esprit".
"Je veux être tout ce qu'une équipe attendra de moi. Je détestais par exemple la manière dont joue Draymond Green. Mais en le regardant pendant ces playoffs, j'ai compris tout ce qu'il fait pour l'équipe. Il est partout. Il sera là pour prendre une faute technique, une charge. En défense, il est partout. Il parle. Ça ne se voit pas sur la feuille de match, mais ça s'imprime dans l'esprit de tous ceux qui regardent. Je veux être cette personne".
Il reste à Dwight Howard cette équipe qui croira en son changement. Sur le plan physique, l'ex-star du Orlando Magic, finaliste NBA en 2009, a fait ce qu'il fallait. En un mois, il a perdu près de 11 kg et s'estime dans la forme de sa vie. Toujours selon cette interview accordée à The Athletic, ses problèmes extra-sportifs sont derrière lui et sa seule ambition est de "gagner, gagner et gagner". Il ne se montrera pas gourmand, ni sur le plan financier, ni en termes de temps de jeu. Peut-être est-ce le moment pour une équipe de prendre un pari "low risk, high reward" ?