« J’aurais probablement dû attendre plus longtemps », a-t-il indiqué à Adrian Wojnarowski, en visite à Houston. « Mais je ne regrette pas d’avoir joué tout de suite. J’aurais aimé que tout le monde sache à quel point j’avais mal et à quel point ma blessure était grave. Mais je pense que ça n’a jamais vraiment été le cas. »Pas certain que de tels propos suffisent aux fans des Lakers à lui pardonner d'avoir abandonné le navire angeleno, en perdition la saison dernière en l'absence de Kobe Bryant et de Steve Nash. Et si son passage express à Los Angeles a largement terni son image auprès du public, il en faudra plus pour démoraliser Dwight Howard qui estime aujourd'hui que cet épisode douloureux l'a aidé dans sa progression.
« Le bon côté des choses, c’est que je n’ai pas développé d’autres blessures graves. Mon déchirure du labrum a finalement guéri. Mais je pense que le fait de revenir plus tôt ne m’a pas aidé à long terme […] On m’a toujours enseigné de ne jamais montrer la douleur, la faiblesse ou la peur. Il faut toujours afficher un sourire sur son visage. Mais je suis content que ce soit arrivé. Cela a fait de moi une meilleure personne. Les gens me sont tombés dessus en disant que je ne jouais pas aussi dur que ce dont j’étais capable. Ça m’a rendu plus fort. »Auteur d'une bonne première saison à Houston, Dwight Howard cristallise toutes les attentes du côté du Texas où l'on rêve de voir "Superman" redevenir le pivot dévastateur qui avait remporté trois titres de meilleur défenseur de la ligue consécutifs entre 2009 et 2011. Une renaissance attendue qui ferait un bien énorme à des Rockets qui auront plus que jamais besoin d'un véritable taulier défensif pour enfin décoller.