Pendant les playoffs, Duncan Robinson a disparu. Alors qu’il était l’une des clés de la campagne de 2020, qui s’était terminée en Finales NBA, Erik Spoelstra a décidé de le sortir de la rotation du Miami Heat cette année. C’est apparemment quelque chose que l’arrière a mal vécu.
Robinson a rarement vu le parquet lorsque le Heat était au complet. Cette année, il n’a disputé que 13 des 18 matches de playoffs de son équipe. Plus important encore, il n’a joué que 12 minutes en moyennes dans ces rencontres. Son coach a en effet préféré donner son temps de jeu à Victor Oladipo, dont les talents défensifs se marient mieux avec le style offensif de Tyler Herro.
Alors, quand on lui a demandé si passer de titulaire à remplaçant discutable l’avait dérangé, Duncan Robinson a choisi d’être honnête. Être relégué sur le banc, pour lui, a été quelque chose de difficile.
"Ça ne fait pas plaisir si tu joues dans une équipe de Junior Varsity, si tu joues au collège, si tu joues à l’Université, si tu es en NBA, au plus haut niveau… Ne pas jouer, ça craint quoiqu’il arrive", a-t-il déclaré dans son podcast, "The Long Shot".
Malgré tout, l’arrière reste stoïcien. Il sait que faire partie de la rotation de Spoelstra se mérite. N’importe qui peut être privé de ses minutes à Miami. L'arrière essaie donc de se concentrer sur le fait d’être un bon coéquipier et garde la tête sur les épaules.
"Il y a une part de ce qui m’arrive que je ne peux pas contrôler. Ce que je peux contrôler, c’est ma manière d’y répondre, comment je choisis de relever ces défis", a complété Robinson.
L’été dernier, Duncan Robinson a signé une extension de 90 millions de dollars sur cinq ans. Il reste engagé avec le Heat au moins jusqu’en 2025 et sait qu’il devra travailler dur pour regagner sa place de titulaire. L’intersaison sera pour lui l’occasion de progresser sur ses points faibles.
Bam Adebayo va monter en grade, le Heat voit en lui le remède à leurs maux