"Je me sentais presque désolé pour les autres équipes. Je savais qu'ils étaient conscients qu'ils n'avaient aucune chance contre nous. Ça se voyait dans leurs yeux, dans la manière dont ils marchaient sur le terrain et dans leur langage corporel. Je me souviens qu'on avait joué contre l'Allemagne de Detlef Schrempf, qui jouait à Seattle. A la mi-temps, il était en train de ruminer et de secouer la tête. Je suis allé le voir pour lui demander s'il passait un bon moment. C'était comme ça que tous les joueurs NBA étrangers que l'on affrontait approchaient la chose. Sauf un : Drazen Petrovic. Il était l'unique personne qui avait le sentiment d'avoir une chance de nous battre. Et il jouait en accord avec ça. C'est le gars qui est sorti du lot".Drazen Petrovic, le destin tragique du Mozart du basket Lors de ces Jeux Olympiques 1992, la Dream Team avait affronté deux fois la Croatie de Drazen Petrovic et Toni Kukoc. En poule (103-70) et en finale du tournoi (117-85), Team USA avait nettement dominé son sujet malgré le talent de Drazen Petrovic, décédé un an plus tard sur une route de Denkendorf, en Allemagne. Les récits de la grandeur de Drazen Petrovic sont nombreux. Reggie Miller l'a par exemple toujours décrit comme le meilleur shooteur de l'histoire, devant Stephen Curry. Son amitié avec Vlade Divac est bien narrée dans le documentaire "Once Brothers", inclus dans la liste des 15 documentaires à regarder absolument.
Un seul joueur ne craignait pas la Dream Team : Drazen Petrovic
Drazen Petrovic avait une caractéristique mentale qui faisait de lui un adversaire à part pour les Américains. John Stockton s'en souvient très bien.
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