« Je sais pertinemment que si je joue bien, on gagne », admet l’intéressé.Sauf que les grandes phrases et l’attitude ne peuvent plus suffire pour Dray mais aussi pour tous les joueurs de Steve Kerr. Certes, ils ont l’expérience. Une rotation plus profonde. Et peut-être même plus de talents, même s’il y a débat. En revanche, ils sont malmenés par leurs adversaires. Ils sont moins grands. Moins costauds. Moins larges. Et ils souffrent. Le défi physique imposé par Robert Williams et ses partenaires est en train de faire tourner la série à l’avantage de la franchise du Massachusetts. Draymond Green ne peut plus se permettre de déconner. Il pointe à 5 pions, 26% aux tirs, 6,7 rebonds et 5 passes depuis le début des finales NBA. Il n’a pas encore mis le moindre panier derrière la ligne à trois-points en sept tentatives. Plus globalement, il est à 21% de loin depuis le moment où il a déclaré que c’était la période de l’année à laquelle il rentrait 40% de ses tirs derrière l’arc. Draymond Green, l’ombre de lui-même face aux Celtics Il a longtemps été présenté comme le « joueur le plus important des Warriors », une étiquette censée mettre en valeur son travail de sape autour de Stephen Curry et de Klay Thompson. Ce qui est sûr, c’est qu’il sert de baromètre. Il va devoir honorer son statut. Parce que le défi n’a peut-être jamais été aussi grand pour lui. Le match-up avec les Celtics le force à exceller dans de nombreuses catégories. Son apport est ultra nécessaire dans plein de domaines à ce stade de la série. Son playmaking doit pouvoir soulager Curry et aider les Warriors à diversifier leur attaque au-delà des Splash Bros. Il doit donc aussi mettre des points ou au moins claquer un petit tir de temps en temps. Et encore, ce n’est même pas le gros du travail. Draymond Green est peut-être le seul à pouvoir répondre au volume athlétique des Celtics. Gary Payton II, Otto Porter et Jonathan Kuminga (trop inexpérimenté cela dit) ont aussi des arguments mais pas autant que lui. Il va devoir redoubler d’efforts pour dérouter l’attaque adverse. Sachant que le défi n’est pas que physique mais aussi mental. Il va devoir se montrer plus intelligent qu’eux tout en étant aussi énergique. Parce qu’à 2-1 pour Boston, Green et ses partenaires n’ont plus le droit à l’erreur contre une équipe qui n’a plus perdu deux matches de suite depuis mars…
Pourquoi Draymond Green fait face au plus grand défi de sa carrière
Inexistant lors du dernier match, Draymond Green doit sortir son meilleur basket lors des prochaines rencontres des finales NBA.

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