« Tu es obligé », raconte-t-il auprès du New York Post. « Cette série repose sur ça. C'est comme ça qu'ils ont gagné deux matches. C'est comme ça qu'ils étaient sur le point de remporter le Game 1. C'est comme ça que nous avons remporté le Game 4. »Repositionné au poste de pivot face à Timofey Mozgov par Steve Kerr, Draymond Green n'avait pas vraiment le choix pour exister sur le terrain. Il trouvait ainsi en face de lui une muraille de 2,16 m quand lui ne mesure « que » 2,01 m. Il enchaîne :
« Nous sommes peut-être plus petits, mais nous avons du cœur, et c'est tout ce qui compte. Nous nous battrons. Nous continuerons nos efforts. »Motivé plus que jamais, Draymond Green a-t-il retrouvé l'impact qui lui a permis d'être désigné dans le premier cinq défensif de la Ligue, et de terminer deuxième à la récompense de meilleur défenseur de l'année ? Son coéquipier Klay Thompson estime en tout cas que son rôle est crucial pour les Warriors :
« C'est le cœur et l'âme de cette équipe, et il nous pousse quand nous en avons le plus besoin. »À l'issue du Game 4, les chiffres parlaient en sa faveur. S'il n'avait inscrit que 29 points lors des trois premiers matches, à 7/31 au shoot, il a terminé la rencontre avec 17 points, à 6/11. « Je n'étais pas en confiance », a-t-il avoué concernant les manches précédentes. Mais sa philosophie « street fight » a su le remettre dans le droit chemin.