Draymond Green se paye Rudy Gobert, une fois de plus…

L'avantage quand on est célèbre et qu'on réalise son propre podcast, c'est qu'on peut parler de ce qu'on veut quand on veut, et voir ses propos se répandre dans les médias en un claquement de doigt. Et dans le cas de Draymond Green et de son émission éponyme "The Draymond Green Show", le sujet à […]

Draymond Green se paye Rudy Gobert, une fois de plus…

L'avantage quand on est célèbre et qu'on réalise son propre podcast, c'est qu'on peut parler de ce qu'on veut quand on veut, et voir ses propos se répandre dans les médias en un claquement de doigt. Et dans le cas de Draymond Green et de son émission éponyme "The Draymond Green Show", le sujet à la mode depuis quelques années, c'est Rudy Gobert.

Au point que, même en vacances et à des milliers de kilomètres de l'intéressé, l'intérieur des Warriors ne puisse s'empêcher d'évoquer le cas du quadruple meilleur défenseur NBA. Une obsession qui tourne au ridicule dont Draymond Green ne parvient visiblement pas à se défaire, à en juger par sa rechute de mercredi. Après la qualification des Bleus aux dépens du Canada mardi, le médaillé d'or des jeux de Rio et de Tokyo n'a ainsi pu s'empêcher de commenter le faible temps de jeu de Rudy (3 min).

"Rudy a dit qu'il s'était fait opérer d'un doigt. Son coach a parlé d'un souci de matchups défensifs. On n'a aucune raison de penser que Rudy puisse mentir, sauf que son coach a dit que c'était dû aux matchups." Avant de poursuivre, d'un ton plus moqueur encore. "Wemby a connu un match difficile et le coach a dit devoir faire un choix, ne pouvant laisser deux grands dans un mauvais soir sur le terrain en même temps. A vous de voir, mais moi, je sais qui j'aurais sorti du terrain."

Draymond Green terminait sa diatribe à la manière des experts NBA qui préparaient le mondial d'Indianapolis en 2002 ou les jeux d'Athènes de 2004 : sans aucun recul sur les subtilités du jeu FIBA, où la simple présence d'un joueur en NBA n'a jamais garanti ni le succès du joueur en compétition internationale, ni celui de son équipe (un comble pour un joueur présent sur deux campagnes avec les Etats-Unis). "Se faire sortir du match aux J.O. quand on joue en NBA, exception faite de Team USA, c'est complètement dingue." Une dernière phrase aussi absurde que surprenante venant d'un joueur avec un tel Q.I. basket. Mais puisqu'il faut taper sur Rudy à tout prix, autant y aller franco. Quitte à verser dans la mauvaise foi.

Bref, si on a adoré le joueur, on commence franchement à se lasser de l'homme. Qu'il s'agisse de son comportement sur ou en dehors des terrains, une chose est sûre: Draymond Green vieillit mal.

Credit Photo : FIBA

Sacré DG toujours aussi consternant.
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