Envoyé sur le banc, Draymond Green n’a pas besoin d’une explication

Sans se satisfaire du choix de son coach Steve Kerr, l'intérieur des Golden State Warriors Draymond Green refuse de poser le moindre souci.

Envoyé sur le banc, Draymond Green n’a pas besoin d’une explication

Sur le début de ces Finales NBA, Draymond Green incarne une déception. Trop peu impactant sur le plan offensif, l'intérieur des Golden State Warriors souffre également face au défi physique imposé par les Boston Celtics. Des difficultés évidentes, notamment pour son entraîneur Steve Kerr.

Dans le money-time du Game 4, le coach des Dubs a réalisé un choix fort en l'envoyant sur le banc. Une décision gagnante car Kevon Looney a réalisé un chantier XXL. Mais avec cette gestion, Kerr peut aussi potentiellement braquer l'un de ses cadres.

Mais sans se satisfaire de cette situation, Green n'a visiblement pas besoin de la moindre explication.

"Très clairement, je ne suis jamais ravi de sortir à 7 minutes de la fin du quatrième quart-temps dans un match qu'il faut absolument gagner. Je ne vais pas m'asseoir ici et faire comme si j'étais ravi. Je suis un compétiteur.

Mais si c'est ce que l'entraîneur décide, il faut faire avec. Je devais garder la tête dans le jeu et, chaque fois que je revenais, je tentais de faire des actions positives. C'était juste mon état d'esprit", a répondu Draymond Green face à la presse, avant de développer sa pensée pour son podcast.

"Je connais des difficultés, comme tout le monde peut le voir. Dans l'ensemble, je pense que j'ai mieux joué sur ce match, mais j'ai vraiment eu des difficultés sur le terrain, notamment offensivement. Et personnellement, je suis choqué quand certaines équipes ont cette mentalité.

'Ah, ce choix marche pour nous, mais nous devons revenir dessus car l'autre gars a un CV, un contrat'. Ce sont les Playoffs. Pour moi, tant qu'on gagne les matches, peu importe qui se trouve sur le terrain. Tant qu'on gagne, je m'en fiche. Il n'y a pas besoin de s'expliquer tant que les choix ont le but de gagner.

Tous les ans, je vois des équipes qui refusent de sortir des joueurs qu'il faut sortir, et ils perdent. C'est ridicule. Voir Steve m'écarter pendant un petit moment, je me sentais énervé et frustré ? Absolument. On ne voulait pas être à 1-3 et je sors du match. J'étais furieux. Mais je fais confiance à mes coéquipiers", a relativisé l'intérieur.

En plus de fonctionner sur le court terme, ce choix de Steve Kerr pourrait aussi contribuer au réveil de Draymond Green. Car cette décision l'a clairement piqué. D'ailleurs, le joueur de 32 ans a affiché un visage plus intéressant sur la fin de la partie après son retour.

Klay Thompson vole au secours d’un Draymond Green en galère