« Lorsque je prends en compte toutes les facettes de la défense, je pense être excellent dans toutes. Je pense que je suis le meilleur défenseur à avoir jamais joué en NBA. Je le maintiens. Je n'ai à rougir devant personne. »Le meilleur défenseur à avoir joué en NBA. Rien que ça. Ce qui a bien fait marrer Baron Davis. Dans le dernier épisode du podcast Dubs Talk avec l’ancien joueur Dorell Wright, il a d’abord répondu sérieusement :
« Il ne va pas dire que ce n’est pas lui, tu vois ce que je veux dire ? Draymond Green est en activité, et il a les récompenses et les distinctions, il a les stats pour appuyer son propos. Il a sa bouche, il a son jeu pour appuyer son propos. En aucun cas il ne va dire qu’il est le deuxième. En ce qui concerne son classement comme défenseur, je pense que pour son époque, il est l’un des meilleurs. De tous les temps ? Là, non, je ne pense pas. (…) Tu fais 6’’8, est-ce que tu aurais pu stopper Tim Duncan ? Est-ce que tu aurais pu stopper Dirk Nowtizki ? Tracy McGrady ? Jordan ? »Et est-il meilleur que les Olajuwon, Jordan, Russell, et tant d’autres ? Dur de comparer les époques. Mais surtout Baron Davis a préféré le tacler de manière amicale et marrante :
« Je pense que c’est un des meilleurs de son époque. Mais Draymond Green est-il capable de défendre sur moi ? Absolument pas ! Il ne pouvait pas me stopper à la Summer League à UCLA il y a deux étés, il est devenu dingue », se marre l’ancien meneur des Warriors. « Et moi je le séquestrais, je lui disais que j’étais le ‘Baby Draymond’. Il n’arrêtait pas de demander des fautes mais il ne pouvait pas scorer sur moi. Il essayait de me poster, et je continuais à lui crier ‘Je suis Baby Draymond’ et il était dégouté. Je comprends ce qu’il dit, il faut avoir cette confiance en soi et je l’adore pour ça. Je pense qu’il finira comme l’un des meilleurs de son époque, et il n’est pas supposé dire quoi que ce soit d’autre alors qu’il joue, il ne peut pas dire qu’il est le second. Il doit juste continuer à faire ce qu’il fait, à fermer des bouches, et c’est comme ça qu’il restera dans l’histoire. Mais il ne peut pas défendre sur moi. Même pas maintenant, frérot. »