Un simple constat lucide ou un coup de pression déguisé ? Au terme de la saison, l'intérieur des Golden State Warriors Draymond Green sera libre. Et à 32 ans, le natif de Saginaw a probablement l'intention de signer le dernier gros contrat de sa carrière.
Mais depuis plusieurs semaines, une question se pose : les Californiens ont-ils l'intention de lui offrir un tel deal ? Eligible à une prolongation l'été dernier, le vétéran n'a pas incarné une priorité pour ses dirigeants.
S'il n'a pas arrangé son cas en frappant Jordan Poole, Green passait clairement derrière les prolongations de JP et d'Andrew Wiggins. Et de son côté, il n'a aucun problème à évoquer une fin d'aventure avec les Dubs.
"Si j'ai du mal à dire qu'un jour je ne serais peut-être plus un Warrior ? Non. Franchement, c'est même une évidence. Je comprends le business... On a tendance à se dire qu'on nous doit des choses par rapport à ce que nous avons accompli. Mais ça serait idiot d'avoir cette approche.
C'est comme si tu te préparais à l'échec. Tu te prépares à avoir le cœur brisé. Tu te prépares à la déception. Au lieu de dire : 'Non, laisse-moi apprendre ce métier'. Si tu n'apprends pas à connaître le business, alors tu peux être pris par surprise.
En te disant : 'oh mec, avec tout ce que j'ai fait ici, je pensais que je serai là pour toujours'. J'aimerais bien l'être. Mais je comprends la 'luxury tax'. Je comprends que les jeunes gars qui montent, avec des contrats en cours, doivent être payés. Je comprends tout ça.
Et donc, par rapport à moi, c'est pour ça que je le vois comme une évidence", a résumé Draymond Green pour le Bleacher Report.
Si Draymond Green semble fataliste, il sera tout de même intéressant de suivre ce dossier. Si les Warriors remportent un nouveau titre avec un rôle encore prépondérant pour lui, les propriétaires pourraient avoir envie de sortir le chéquier pour l'une des légendes de la franchise.
Et avec ce discours, il maintient ainsi ses options ouvertes dans l'hypothèse de négociations...