Dans le 4e quart-temps, la frustration a gagné la star des Nuggets, persuadée que les arbitres étaient trop permissifs avec le Californien. Résultat : une deuxième faute technique, une éjection et un salut taquin de Draymond Green pour accompagner sa sortie du parquet du Chase Center. L'intérieur de 32 ans continue d'être la preuve vivante qu'il faut aller au-delà du rendement chiffré d'un joueur pour comprendre à quel point il est crucial pour son équipe. C'est ce qu'a bien entendu rappelé Steve Kerr, bien plus fasciné par la masterclass défensive de Draymond Green que par autre chose sur ce match.just some clips from Draymond Green's masterful defensive performance against Nikola Jokic pic.twitter.com/GOonfIzFX4
— Kevin O'Connor (@KevinOConnorNBA) April 19, 2022
"Ses stats ne veulent rien dire. Draymond a dominé ce match. J'ai regardé le boxscore à un moment et il était à 1 point et 3 rebonds alors qu'il contrôlait complètement le match. C'est l'un des joueurs les plus uniques, puissants et impactants que j'ai jamais vu", a indiqué le coach des Warriors devant la presse.Depuis quelques jours, les médias demandent d'ailleurs fréquemment son avis à l'intéressé sur la course au titre de Defensive Player of the Year. Draymond Green distribue donc les bons points et s'est même fait le porte-drapeau des joueurs extérieurs comme Mikal Bridges ou Marcus Smart. Il a d'ailleurs félicité ce dernier, qui a succédé à Rudy Gobert officiellement depuis la nuit dernière. Intérieurement, on sait en revanche ce qu'il en tête. Par ses prestations et son effarant génie défensif, le numéro 23 de Golden State n'a qu'une envie : rappeler que le meilleur défenseur du monde, indifféremment du poste et des critères choisis, c'est bien lui. Le fait qu'il n'ait gagné qu'une seule fois ce trophée est à ce jour l'une des plus grandes anomalies de cette fenêtre de 10 ans où on l'a vu excellé et incarner le projet Warriors avec autant d'importance que Stephen Curry. Draymond Green, un jeu d'échecs pour contenir la vengeance de Jokic