Draymond Green est une personnalité unique en NBA en 2017. Toujours prêt à l’ouvrir, il n’hésite pas à défendre ses coéquipiers à la moindre critique les concernant. Alors quand c’est le cas pour le double MVP en titre, il ne se fait pas prier.
Depuis quelques jours et la sortie du livre du journaliste Marcus Thompson, il est de notoriété publique que certaines superstars détestent Stephen Curry. Entre jalousie et dédain, cette haine ne plait pas à Green. Il estime que les gens veulent faire passer son pote pour l’enfant gâté qu’il n’est pas.
« Ils (ses parents) avaient de l’argent mais Steph n’était pas traité comme un gosse de riches. Il n'avait pas tout le temps le droit ded regarder la télé. Il devait faire des tâches ménagères, raconte-t-il. Ils ne les ont pas éduqués comme des enfants privilégiés. Cela montre pourquoi ils ont deux fils en NBA et une fille qui s’en sort très bien à la fac. Ils n’ont pas été éduqués ainsi. »
Impossible de ne pas être d’accord avec l’intérieur des Warriors sur ce point. Quand on voit la charge de travail que s’inflige Stephen Curry depuis le début de sa carrière, le voir à un tel niveau est logique. Là où Draymond Green est plus contestable, c’est quand il tente d’expliquer l’étiquette de soft qui colle à la peau de son meneur.
« Les gens pensent automatiquement que parce que Steph ne vient pas d'un quartier, qu'il ne porte pas telles ou telles fringues, il est soft. Et bien sûr, puisque Steph a la peau claire, les gens veulent faire croire qu'il est soft. Tout le monde veut faire de lui un shooteur soft, mais il continue de devenir de plus en plus fort. »
Si le plaidoyer du potentiel défenseur de l’année part d’un bon sentiment, évoquer la couleur de peau de son coéquipier ne sert pas forcément son propos...