"Je ne suis pas un robot, je sais que je peux jouer. Tu m'as déréglé maintenant, si tu ne veux pas que je tente ma chance, je ne shooterai plus le reste du match", a t-il dit à Kerr dans les vestiaires.Une chose que Draymond Green regrette aujourd'hui. Il a tenu à présenter ses excuses :
"J'ai fait une erreur et je l’ai admis à mes coéquipiers et au staff. J’ai présenté mes excuses à mes coéquipiers, au staff, aux dirigeants. Ce n’était pas la meilleure façon de gérer les choses. En tant que leader dans cette équipe, je ne peux pas me permettre ce genre de choses parce que ça crée un mauvais précédent par rapport à tout ce qui est mis en place, tout ce qui doit être mis en place et tout ce qui sera mis en place. Cette organisation m'a tout donné et je la représente du mieux que je peux. Ça n’arrivera plus. Ce n'est pas ce que je suis, pas ce que j'ai été et pas ce que je deviendrai."Un incident qui ne devrait être forcément une mauvaise chose. Dans tous les vestiaires d'un sport collectif, des conflits peuvent éclater même dans ceux où tout semble tout beau tout rose. C'est même parfois plus sain, les non-dits étant un poison. Steve Kerr admet même que ce n'est pas la première prise de bec dans le locker room des champions en titre.
"Vous pensez que c’est la première fois que quelqu’un élève la voix ? Que ce soit entre un joueur et un autre, ou malheureusement parfois entre un joueur et un coach, ce n'est pas grave, mais c’est déjà arrivé. La différence, c’est que cette fois-ci, ça a été entendu".Draymond Green et les Golden State Warriors sont toujours en lice pour réaliser la plus belle saison de l'histoire de la ligue avec le record des Bulls en ligne de mire et une invincibilité sur une saison à domicile.