"Toi et moi on ne se parlait plus et ils m'ont demandé d'aller m'excuser. Le lendemain, ils sont venus me voir en se disant que la nuit m'avait raisonné et ils m'ont redemandé de m'excuser. Ils n'ont réalisé qu'après que les seuls à pouvoir régler ça, c'étaient nous deux. Je pense qu'ils ont merdé. Ce sont eux qui ont merdé".Aucune sanction, ni discussion à ce sujet n'a suivi cette attaque frontale de la part de Draymond Green qui, contrairement à Durant, a toujours les Warriors pour employeur... Pour la première fois depuis cet entretien-vérité, Bob Myers est revenu sur les critiques de son joueur. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Myers n'est pas rancunier et est adepte de la paix des ménages.
"Je n'en ai même pas parlé avec lui. [...] Si ça m'avait vraiment dérangé, je l'aurais fait. Mais je connais Draymond depuis toujours, je l'ai recruté lors de ma première Draft en tant que GM. J'ai passé la soirée avec lui lorsqu'il était suspendu pendant les Finales 2016 à Oakland. Je ne suis pas venu à la salle, je suis resté avec lui. J'aime ce mec. Il faudra bien plus que ça pour que ça change. Pareil pour Kevin. Ils ont le droit de ressentir ça. J'ai regardé Draymond gagner trois titres ici, je ne peux pas me fâcher pour ça. Si demain j'appelle Draymond ou Kevin, ils décrocheront et on ira manger ensemble. Lorsque les gens parlent, ils ne savent pas ce qui se passe réellement. Ils ne connaissent pas les relations qui existent derrière les déclarations. Ils voient quelque chose et en déduisent des trucs. C'est comme ça que fonctionnent les médias. Mais quand tu travailles vraiment dans ce milieu, tu sais qu'il ne faut pas te formaliser de quelque chose qui a été dit dans un podcast ou une émission", a expliqué la patron sportif des Warriors sur NBC Sports.Draymond Green va débuter sa 11e saison en NBA et sera encore un acteur déterminant des espoirs de son équipe. Il peut quand même s'estimer heureux d'avoir pu évoluer avec un front office qui l'a autant laissé être lui-même depuis son arrivée dans la ligue. Kevin Durant et Draymond Green blâment les Warriors, responsables du départ de KD