Dans une cuvée jugée historiquement faible par les observateurs, le nom de Bronny James, illustre anonyme du championnat universitaire avec USC cette saison, revient presqu’autant que ceux des favoris pour la lottery (picks 1 à 14). Une aberration d’un point de vue strictement sportif mais, surtout, la preuve de la toute-puissance de son patronyme dans le microcosme du basketball.
Ainsi la dernière « info » en date concernant l’intéressé, vu à son avantage lors du Draft Combine de Chicago mi-mai, nous apprend que Bronny aurait choisi de maintenir son nom à la prochaine Draft NBA. Une rumeur propagée par Adrian Wojnarowski et Jonathan Givony d’ESPN, visiblement basée sur les dires de Rich Paul, agent du clan James et à la tête de Klutch Sports. Une décision lourde de sens alors que la limite pour se désinscrire survient ce mercredi minuit, heure de la côté est américaine (6h du matin jeudi en France).
Car si l’idée d’un one and done chez les Trojans semblait avoir du sens l’été dernier, la piètre saison réalisée par le fiston du GOAT (c’est pour varier, m’en voulez pas) pourrait bien convaincre certains de la nécessité pour Bronny de prolonger l’expérience universitaire.
Mais la confiance règne au sein du clan James, qui ne l’entend pas de cette oreille. A tel point que selon Chris Haynes du Bleacher Report, l’ancien joueur de Sierra Canyon en high school ne prévoirait pas d’accepter un two-way contract, synonyme d’aller-retours en G-League. La preuve que Rich Paul escompte une sélection de son poulain au premier tour.
Mieux, selon Shams Charania de The Athletic, et malgré les demandes reçues d’une dizaine de franchises à travers la ligue, Bronny aurait choisi de se limiter à 2 workouts pre-draft. Une tactique habituelle pour faire grimper la côte d’un joueur, en jouant sur le flou entourant son niveau réel, et une pratique répandue pour limiter les déplacements des sportifs alors que les franchises s’arrangent pour faire ces tests conjointement.
Pour autant, l’info ne manque pas d’éveiller la curiosité des fans et des spécialistes puisque les deux équipes en question sont les Suns et les Lakers. Deux franchises actuellement dans le collimateur de LeBron James pour la suite de sa carrière. De quoi alimenter les rumeurs les plus folles autour d’un package père-fils inédit, alors que L.A. et Phoenix disposent respectivement des picks 17 et 22…
Bref, qu’il s’agisse de la Draft, où Alexandre Sarr et Zaccharie Risacher sont pressentis pour finir aux deux premières places, ou la free agency, qui commence le 30 juin prochain, les prochaines semaines s’annoncent croustillantes en NBA.