La grande bataille entre agents et dirigeants de franchise au moment des négociations de contrat concerne les options et les sommes garanties ou non. Le représentant de Donte DiVincenzo a lui ajouté tout un tas de clauses assez comiques sur le nouveau bail de son client avec les New York Knicks. Le joueur peut par exemple récupérer 750 000 dollars par saison s'il est élu... MVP. Ou DPOY. Ou même MIP, sixième homme de l'année voire tout simplement nommé dans une All-NBA Team.
Des conditions qui ont tout de même très peu de chances d'aboutir, même si le trophée de meilleur sixième homme reste par exemple à sa portée sur un concours de circonstances. Mais ce n'est pas parce qu'elles sont peu probables que ces clauses sont sans incidences. The Athletic explique comment les Knicks se mettent eux mêmes dans une position délicate en acceptant de telles conditions. En effet, la franchise est désormais pile sur la ligne des 172 millions de dollars, celle du hard cap.
Ce qu'il faut savoir, c'est que ces 750 000 par an comptent dans la masse salariale du club, du moins pour le calcul du hard cap (mais pas des taxes) même si Donte DiVincenzo ne les percevra pas. Et ce n'est pas comme s'il était le seul avec des clauses de ce genre dans le roster. RJ Barrett et Evan Fournier pèsent 4,4 millions en plus pour des raisons similaires. Ce qui prive les Knicks de 5,2 millions. Une flexibilité qui est pourtant primordiale. Le journaliste ajoute que si Joel Embiid venait à demander son trade, par exemple, New York aura plus de difficultés à conclure le deal.
Malgré ça, son arrivée reste une bonne pioche pour les Knicks.