« Sur plein d’aspect, on va aussi loin que ce que Donovan peut nous emmener. Je ne dirai pas que c’est un fardeau mais c’est une responsabilité qu’il a assumé de nombreuses fois », témoigne Quin Snyder.
Excellent lors du premier tour des playoffs en 2018, Mitchell avait porté son équipe au second round. Sa perte de vitesse avait eu pour conséquence l’élimination express d’Utah. Même constat cette saison. Il fallait qu’il marque au moins 30 points pour que sa formation ait une chance. Il l’a fait sur le Game 3, et c’est le seul que le Jazz a perdu de moins de cinq points. Et il avait même manqué un tir ouvert pour arracher l’OT. Il a finalement fait encore plus fort le match suivant. Nécessaire pour gagner. Ce n’est pas à charge. Donovan Mitchell a 22 ans. On lui en demande beaucoup, mais on ne le juge pas pour ses échecs ou ceux de son équipe. Pas encore.« Dame [Lillard] disait hier qu’il n’y a pas de réussite sans échec. Et vous n’avez pas de succès sans traverser des épreuves. Je peux vous dire que je suis en colère. Et que je vais devenir meilleur », promet l’intéressé.
Il prend toujours très à cœur les défaites. Il ne se cache pas. Ce garçon a envie d’apprendre. De progresser. Et on est prêt à parier qu’il va continuer à le faire. S’il passe un cap, le Jazz le fera aussi. Mais en attendant, c’est aussi aux dirigeants de trouver un autre joueur capable de faire la différence pour que tout le poids ne repose pas uniquement sur ses jeunes épaules.