« J’ai toujours eu le sentiment que je ne méritais pas d’y aller », a-t-il expliqué. « Je ne m’en sens pas tout à fait digne, vraiment. Il faut croire pourtant que quelqu’un a voté pour moi… »En même temps, quand on est le coach à avoir remporté le plus de matches de toute l’histoire de la NBA, on mérite bien une place au Panthéon.
« J’ai eu une vie vraiment spéciale. Je suis entrée en NBA à 22 ans, ce qui fait que j’y ai passé presque 50 ans… Dans une vie, il y a beaucoup de hauts et de bas, particulièrement quand on coache, mais maintenant je n’arrive plus à me rappeler des mauvais moments. Tous mes souvenirs sont de bons souvenirs. Il y a beaucoup de larmes, quand tu perds, beaucoup de coups de déprime, mais je ne m’en souviens d’aucun. Tout est positif, même les mauvais moments en était de bons avec le recul. »Son côté totalement iconoclaste et ses coups de coaching en eux-mêmes auraient suffi à faire de lui une légende vivante et, même s’il manque un titre NBA à son CV de coach, ce sont justement ces coups d’éclats qui restent en mémoire.
« J’ai toujours beaucoup aimé prendre de mauvaises équipes pour en faire de bonnes équipes. Ce qui me poussait, c’était de construire en transformant quelque chose de vilain pour en faire quelque chose de beau. »C’est d’ailleurs probablement cet attrait pour le « beau » qui l’a conduit vers les plages de Maui. On le comprend parfaitement…