« Dans l’histoire ? Oh génial. Je ne me préoccupe pas vraiment de ça. Je veux gagner et rendre notre équipe meilleure », a-t-il confié à l'Assiociated Press avant de revenir son trade survenu quelques jours plus tôt. « J’étais vraiment enthousiaste car c’est une équipe de playoffs capable de jouer le titre. Je peux scorer et créer du jeu. C’est quelque chose dont l’équipe a besoin dans le second unit. »Tout n'a malheureusement pas fonctionné comme prévu pour le fils Rivers, arrivé à L.A. à court de forme, et incapable d'ouvrir son compteur durant les onze minutes qu'il a passé sur le parquet.
« Je pense que j’ai trop réfléchi. J’ai essayé d’être parfait et de plaire à l’équipe », analysait-il après coup.Nombreux sont ceux qui doutent de la réussite d'Austin Rivers sous les ordres de son paternel. Mais il en faudra davantage à Doc Rivers pour le convaincre que recruter son fiston était un mauvais choix.
« Maintenant que je suis son coach, il doit effectivement m’écouter. Il doit certainement se dire que n’importe quel enfant sera à l’écoute de ses parents s’ils le payent », plaisantait le Doc après le match. « Il correspond à notre équipe. Mon job est de faire ce qu’il y a de mieux pour l’équipe. Il est jeune. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous le voulions. »Et s'il bénéficie pour le moment de la bienveillance paternelle, Austin Rivers ne s'attend toutefois à aucun traitement de faveur au sein d'un effectif où il est destiné à évoluer dans l'ombre des cadres déjà en place.
« Quand j’avais cinq ans, on jouait aux dames et il ne m’aurait jamais laissé gagner », se rappelle-t-il. « Mon père ne m’avait jamais fait passer avant quelqu’un d’autre. Je sais que Chris Paul et Blake Griffin sont les leaders. »Reste à voir si l'ancien Blue Devils parviendra à franchir un nouveau cap sous la houlette de son entraîneur de père pour enfin s'imposer en NBA et ainsi faire taire ses plus fidèles détracteurs. On peut évidemment compter sur Doc Rivers pour l'aider à y parvenir.