La revanche de Devin Booker
Sauf que ça, peu sont ceux qui l’en pensaient capable. Meilleur joueur d’équipes de Phoenix dégueulasses, l’arrière était considéré comme une machine à stats qui n’impacte pas vraiment les résultats. Et ça a bien évidemment changé. Cette étiquette, il est en passe de la décoller et de l’enfoncer profondément là où vous le pensez à quiconque le voit encore de la sorte.« J’ai attendu ce moment pendant longtemps. Beaucoup de gens me disaient que je n’avais jamais joué de matches importants et que je n’étais pas prêt pour ça. C’est le moment de prouver qu’ils ont eu tort », confiait l’intéressé après la qualification décrochée la nuit dernière.Déjà dans la bulle, Devin Booker avait été excellent pour mener les Suns à un bilan parfait de 8-0. Sans Chris Paul, faut-il le rappeler. Mais ça n’a pas suffit pour accrocher les playoffs. Une compétition qu’il découvre donc cette saison. Avec succès pour l’instant. 10 matches, 8 victoires, 28 points de moyenne, 48% aux tirs, 37% à trois-points, presque 7 rebonds, presque 5 passes. Solide. https://twitter.com/NBA/status/1404423522206748675 Pas de doute finalement. Le garçon est prêt. Il est bouillant même. Prêt à se battre, même littéralement. Il était le premier à se ruer sur Nikola Jokic après la grosse faute sur pivot serbe sur Cameron Payne dimanche soir. Book’ aime s’embrouiller. Il n’hésite jamais à parler, à insulter. Un vrai vilain, on vous dit. Sauf qu’en plus, il a le niveau pour assumer derrière. La NBA s’est trouvé un nouveau « bad boy » sous le soleil de Phoenix. Grosse faute, embrouille et polémique : Nikola Jokic, une expulsion trop sévère ?