« Je pense que vous allez davantage voir sa vision du jeu et sa capacité à créer cette année », assure le general manager Ryan McDonough. « Il s’occupait de marquer en priorité comme beaucoup de jeunes joueurs. Mais je pense que vous le verrez plus se développer à la création. »
Il est vrai que le jeune arrière avait un côté scoreur unidimensionnel par séquence. Par contre, si Booker devient davantage un playmaker, cela devrait se faire au détriment du meneur de jeu titulaire, Eric Bledsoe.« Devin peut aussi bien marquer et passer. Je vais donc le laisser parfois organiser et je serai le deuxième arrière », explique-t-il. « Nous allons juste alterner. »
Une idée qui pourrait s’avérer judicieuse. Devin Booker a prouvé qu’il était capable de faire de gros cartons au scoring. Rajouter un aspect créateur à son jeu le rendrait vite inarrêtable. De son côté, Bledsoe évolue au poste de meneur mais n’en a jamais vraiment été un dans l’âme. Il s’est d’ailleurs souvent épanoui à côté d’un autre créateur, comme à l’époque avec Goran Dragic. Phoenix ne va pas changer de dimension avec ces possibles progrès. Mais c’est un vrai axe de travail pour le coach Earl Watson, pas toujours convaincant depuis sa prise de fonction.