David Stern a chamboulé le paysage en NBA et fait de la ligue ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Tout n'était évidemment pas parfait dans ce que faisait le prédécesseur de David Stern, accusé d'avoir magouillé dans plusieurs dossiers et favorisé certaines franchises plutôt que d'autres. S'il y a quelque chose qu'on ne peut définitivement pas lui enlever non plus, en plus d'avoir rendu la NBA globale et plus fréquentable, c'est sa capacité à sortir des punchlines.
Deux exemples viennent en tête. Le premier, en direct à la télévision, lors de la Draft 2002. Charles Barkley et Kenny Smith oeuvraient déjà comme consultants et parlaient de futurs draftés et du fait que certains, internationaux, ne parlaient pas un mot d'anglais. Pour calmer les deux rejetons hilares, David Stern avait lâché au micro :
"Vous savez, quand Charles et Kenny sont arrivés en NBA, eux non plus ne parlaient pas un mot d'anglais".
Les deux compères, aujourd'hui collègues chez TNT, ont été obligés d'applaudir après avoir pris ce scud.
Plus énervée, cette sortie de Stern en pleine interview avec le journaliste Jim Rome en 2012. Ce dernier l'a pris au dépourvu en lui demandant si la loterie 1984, qui a permis aux New York Knicks de drafter Pat Ewing, était truquée. Furieux, David Stern a d'abord demandé à son interlocuteur "s'il battait toujours sa femme", avant de conclure l'entretien en expliquant qu'il devait désormais "aller parler avec quelqu'un de plus important, comme Stephen A. Smith".
Dans les entretiens avec les propriétaires et le syndicat des joueurs, Stern tenait un rôle central et était bien plus intransigeant et tough que son gabarit ne le laissait deviner...