« C’est une bonne leçon pour nous de ce à quoi les playoffs ressemblent (ndlr : en terme d’intensité). C’est dur mais il faut s’arracher. »Pour Will Bynum, l’un des seuls Pistons à surnager avant de se faire exclure pour un coup de poing donné à Tyler Hansbrough, cette intensité reflète la personnalité même du jeu des Pacers :
« C’est leur style, leur façon de jouer. Et évidemment ça marche pour eux. »Indiana ne s’est pas reconstruit en un jour. Les Pacers ont longtemps végété, entre une élimination au premier tour en 2006 suivie de quatre saisons complètes sans phases finales. Entre bons jeunes joueurs récupérés lors de la draft (Paul George) et acquisitions judicieuses (David West), Indiana truste désormais les sommets de la Conférence Est. Les Detroit Pistons possèdent aux aussi une belle brochette de joueurs prometteurs. En revanche, l’équipe ne semble pas encore avoir trouvé son style de jeu. Pour y remédier, les dirigeants disposent d’un bel espace sous le Salary cap pour recruter cet été. Avec comme ambition de redonner une âme à une franchise mythique du paysage NBA…