"Ce que fait Philadelphie en ce moment, c'est embarrassant. Je me fiche qu'Adam Silver considère ça comme du tanking ou pas. Quand on met des équipes comme ça sur le parquet, c'est qu'on fait tout ce qui est humainement possible pour perdre".
Deux ans plus tard, dans une émission de radio locale, Van Gundy enfonçait le clou, alors que l'espoir commençait à gagner les rangs pennsylvaniens :"Vous pouvez me dire quand cette approche du basket a marché ? Quelle équipe a déjà gagné avec cette stratégie ?"
C'est vrai, aucune équipe n'a jamais tanké aussi éhontément et aucune de celles qui ont usé de cette tactique plus d'une année n'a remporté le moindre titre. Mais aujourd'hui, les Sixers sont bien plus proches du titre que les Pistons. Pire, alors que Philadelphie se bat pour la 3e place à l'Est et est déjà qualifié pour la post-saison, Detroit est dans ce qu'on appelle "le purgatoire". Pas assez faibles pour espérer de gros picks à la Draft, et pas assez forts pour se qualifier pour les playoffs ou y vivre autre chose qu'un premier tour express. Si l'on observe les 10 dernières années, une seule franchise de la Conférence Est n'a pas gagné le moindre match de playoffs. Vous l'aurez deviné : il s'agit des Detroit Pistons. Tom Gores, le propriétaire de la franchise, va devoir se demander si Stan Van Gundy est l'homme qu'il faut pour guider les Pistons vers un retour au premier plan. Et Stan Van Gundy, avec tout le respect que l'on a pour lui et sa personnalité passionnée, si son approche est adaptée à la NBA en 2018.