« Il n’y a absolument aucune excuse pour moi. Je suis toujours très, très jeune dans la ligue mais c’est ma troisième année, mon année junior », déclare-t-il. « Je pense que j’ai gagné le respect de beaucoup de gars ici, nous nous respectons tous. Pour moi, il faut juste que je joue dur, intelligemment que ce soit collectivement ou individuellement. »
Longtemps, Johnson a aussi subi la concurrence à son poste. Pouvant évoluer aux postes 2 et 3, il passait après des joueurs comme Marcus Morris ou Kentavious Caldwell-Pope dans la rotation. Or, le premier a rejoint Boston quand le second s’est envolé vers Los Angeles. Si Avery Bradley va occuper le poste 2, le déplacement de Tobias Harris en 4 fuyant laisse un boulevard à l’aile.« Cette année, je suis confiant avec l’opportunité que j’ai, vu l’effectif. Je vais avoir une chance de montrer ce que je peux faire à plusieurs positions et montrer pourquoi j’ai été drafté ici », annonce Johnson. « La vie devrait être plus simple avec cette opportunité. Je dois juste m’assurer de faire ce que je dois faire et montrer au staff que je suis prêt. »
Son évolution pourrait d’ailleurs ressembler à celle qu’a eu Avery Bradley aux Boston Celtics. Excellent défenseur, Stanley Johnson doit désormais progresser en attaque, notamment au niveau de ses choix.« Ça peut paraître fou mais la première chose pour moi, c’est de mieux comprendre quels tirs je dois prendre et lesquels je ne dois pas », explique-t-il. « Je trouve que j’ai une meilleure connaissance sur les endroits où je dois être, où je peux m’en sortir sans forcer les choses. »
Couvé par Stan Van Gundy pendant deux ans, l’heure de l’éclosion a sonné pour Johnson. S’il exploite tout son potentiel, il pourrait faire passer un cap aux Pistons et les aider à retrouver les playoffs.