« Une année c’est acceptable. Deux ans, les gens passent très vite à autre chose », expliquait Marc Ganis, président d’une boîte de consulting sportif.Derrick Rose avait signé une prolongation de contrat avec Adidas quelques mois avant sa rupture du ligament croisé. Un contrat à 185 millions de dollars sur les 13 prochaines années. La marque n’a bien évidemment pas manqué d’apporter son soutien au joueur la semaine dernière. Et les plans de campagne resteront visiblement inchangés.
« Je peux vous dire que nous allons tout faire pour aider Derrick durant sa rééducation. Nos plans ne changeront pas pour le moment et nous modifierons le business plan si besoin », a confirmé la porte-parole d’Adidas, Madeline Breskin dans le Daily Herald.L’équipementier de D-Rose pourra toujours tenter de faire de Dwight Howard leur joueur phare. Mais les retombées seront moindres.
« Il n’est plus autant apprécié, il est passé de celui qui porte des capes Superman et gagne des concours de dunks à celui qui fout le bazar dans les équipes. Donc il n’est pas la solution. L’autre souci, c’est que c’est un pivot et les pivots ne font pas vendre autant de chaussures que les extérieurs », avoue Bob Dorfman, analyste dans le marketing sportif.Toute cette histoire ne va donc rien arranger aux affaires d’Adi qui se fait chaque année surclasser par son concurrent Nike sur la vente de sneakers. En attendant le retour de D-Rose, Damian Lillard, Ricky Rubio et John Wall devraient être davantage mis en avant par leur équipementier. Et une signature d’Andrew Wiggins cet été serait la bienvenue.