Ses prestations
- 1er match contre la Finlande (114-55) : 12 points (3/8), 3 passes, 2 rebonds, 2 contres, 1 interception, 5 pertes de balles. Derrick Rose est le joueur le plus utilisé (23 minutes) par Coach K durant ce match remporté très facilement. Il s'offre même un superbe dunk en pénétration. En dehors des 5 pertes de balle indigne de son rang, il rassure plutôt avec des démarrages tranchants et montre beaucoup d'activité en défense. [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=xzQOah2N9DM[/youtube] [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=4UVYeZgypxg&feature=youtu.be[/youtube] - 2e match contre la Turquie (98-77) : 2 points (0/4), 0 passe, 2 rebonds, 2 pertes de balle. Derrick Rose joue cette fois 17 minutes et, à l'image de plusieurs de ses coéquipiers, n'est pas dans un excellent soir. Pas d'adresse, peu d'influence sur le jeu et une frustration assez visible comme sur l'action ci-dessous. Souvent en retard sur les écrans, il manque quelques tirs faciles et ne parvient pas à délivrer la moindre passe décisive. Il a l'air à court de jus quand Coach K lui fait regagner le banc définitivement. [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=QW12x_ANNBA[/youtube] - 3e match contre la Nouvelle-Zélande (98-71) : 3 points (1/6), 2 passes, 1 rebond, 1 interception, 1 contre. A nouveau 17 minutes de jeu pour Derrick Rose, pas beaucoup plus inspiré que lors du match précédent mais qui compense par une activité défensive intéressante en étant cette fois plus mordant et dans le tempo que face aux Turcs. Coach K se déclare satisfait de ce qu'il a vu de sa part. - 4e match contre la République dominicaine (106-71) : 6 points (2/5), 3 passes, 1 interception, 1 rebond, 1 perte de balle. Pour éviter de le cramer, Coach K ne fait jouer Derrick Rose que 13 minutes. L'opposition n'est pas féroce. On a quand même l'impression que ses déplacements ne sont pas aussi légers qu'à l'époque, notamment sur les replacements défensifs où il semble parfois marcher sur des oeufs et faire attention au moindre pas. [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=HbcDSv_jxJs[/youtube] - 5e match contre l'Ukraine (95-71) : 4 points (2/9), 4 passes, 1 interception. 19 minutes de jeu pour Derrick Rose, des difficultés au shoot, mais un désir de créer de jouer simple appréciable. Le ressenti reste quand même identique sur ses courses et ses déplacements qui ont l'air un peu poussif. Athlétiquement, on sent qu'il ne force pas, malgré quelques coups de gaz dont il a le secret [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=1criEee_9Rk[/youtube] Conscient qu'il a encore une marge de pression importante, Derrick Rose est heureux de pouvoir enchaîner les matches, même si c'est dans un rôle de back up. Si quelques doutes ont été émis par les médias sur sa capacité à enchaîner les matches de haut niveau et à retrouver ses jambes, lui n'est pas plus inquiet que cela."Je ne dirais pas qu'il y a de la pression. On a plutôt bien joué jusqu'ici et je prends personnellement les matches les uns après les autres. Même si je n'ai pas toujours fait de superbes matches, j'ai fait ce qu'on m'a demandé et je me sens assez bien, même en back to back. Je suis là pour défendre, donner tout ce que j'ai et aider l'équipe".Il est vrai que Mike Krzyzewski ne demande pas à Derrick Rose d'être l'arme offensive numéro 1 de l'équipe, ni même de produire des statistiques précises par soir. C'est là l'avantage de la situation pour le joueur des Bulls. Mais qu'en sera-t-il en plein coeur de la saison NBA, lorsque les Bulls devront livrer des matches intenses contre leurs rivaux à l'Est, ou dans des matches de playoffs ? Tom Thibodeau ne pourra pas décemment limiter Rose à 20 minutes sur le terrain tous les soirs pour l'économiser. Le public de l'United Center et la NBA dans son ensemble attendent le retour du MVP 2011 avec tellement d'impatience que personne ne comprendrait une sous-utilisation de la star. On devrait pouvoir se faire une idée plus précise de ce dont est capable le natif de Chicago avec les matches couperets qui s'annoncent pour Team USA. Ni le Mexique, ni les futurs adversaires qui s'annoncent (la Slovénie en quarts, puis la Lituanie, la Turquie ou l'Australie) ne seront des obstacles insurmontables avant l'affrontement programmé contre l'Espagne en finale. En revanche, ces rencontres seront autant d'occasions de voir Derrick Rose impliqué sur des séquences qui se rapprocheront de ce qu'il connaîtra en NBA à compter de fin octobre. Et c'est déjà pas mal...