"Je me sentais assez bien pour jouer, mais j'ai été un peu surpris d'avoir fait tout ça. Je pensais que j'aurai un temps de jeu limité, mais au final j'ai passé 37 minutes sur le terrain. Je vous dirai demain matin si c'était une bonne chose (rires) ! J'ai réussi à être agressif, bien plus que quand je suis revenu la dernière fois. C'est comme ça que je veux jouer et que je dois jouer. C'est mon style", a expliqué D-Will.Si tout n'a pas été parfait, le visage des Nets lorsque Deron Williams, Brook Lopez, Kevin Garnett et Joe Johnson se sont retrouvés ensemble sur le parquet ressemblait déjà plus à celui d'une équipe capable de se qualifier en playoffs. Les remontées de balle orchestrées par D-Will ont clairement apporté de la fluidité et les déplacements de ses partenaires étaient bien moins stéréotypés que lors des dernières débâcles. Il ne s'agissait certes que de Boston (4e de la Conf' cela dit...), mais c'est ce genre de prestations qui ramènera Brooklyn dans le droit chemin.
"Je pense toujours qu'on est une bonne équipe et qu'on est capables de faire une série qui nous rapprochera du haut. On n'a pas été épargnés par les blessures. C'est dur de regarder ses partenaires galérer alors que vous ne pouvez pas les aider. J'espère qu'on est enfin lancés", a poursuivi Williams.Jeudi, les Clippers débarquent à New York pour, déjà, calmer le réveil des Nets. Lorsqu'on l'interroge sur son duel à venir avec Chris Paul, Williams se crispe un peu.
"Ce n'est pas Chris Paul qui vient en ville. Ce sont les Clippers. CP3 est la tête du serpent et c'est une équipe forte dans son ensemble. On ne peut pas se concentrer uniquement sur lui même si c'est un grand joueur sur lequel il est difficile de défendre".Une performance de choix face à un joueur qu'il pouvait encore affronter d'égal à égal il n'y a pas si longtemps serait à coup sûr un signal positif envoyé à ses partenaires. Et une réponse à ceux qui estiment qu'il ne fait plus partie de la crème des meneurs en NBA...