En 2007, j'étais à la fac de Missouri. C'était le 4 juillet à 1h30 du matin. J'avais une petite amie et je ne passais pas mon temps à sortir tard le soir. Nous étions en train de dîner quand l'un de mes coéquipiers m'a envoyé un SMS pour me demander si je pouvais passer le chercher. Lui et les autres étaient vraiment bourrés, c'était au Club Tropicana dans le centre de Columbia.
En y arrivant, j'ai vu une altercation impliquant mes partenaires et des types de la boîte. Le combat allait éclater alors j'ai attrapé l'un de mes coéquipiers, Stefhon Hannah, pour l'écarter. Tout d'un coup, j'ai entendu des coups de feu. J'ai reculé et me suis écroulé. J'ai été touché à la cheville, à quelques millimètres de mon tendon d'Achille. Ceux qui ont fait ça n'ont jamais été arrêtés. Je dis toujours aux jeunes joueurs de s'entourer d'aînés qui les aideront à faire les bons choix, à ne pas dépenser 10 000 ou 20 000 dollars par soirée. Mon modèle, c'est Elton Brand.
Sa maladie
Un an après qu'on m'ait tiré dessus, en juillet 2008, j'ai commencé à avoir des démangeaisons au niveau des jambes. On pensait que c'était parce que je venais d'avoir un chien, mais je me suis mis à saigner. Un mois plus tard, j'ai passé un examen sanguin et il s'est avéré que le taux d'enzymes dans mon foie était très élevé. On m'a ensuite diagnostique une maladie très rare du foie. J'ai pleuré pendant deux semaines en me disant que c'était la fin de ma carrière. J'ai beaucoup prié car mes parents m'ont toujours dit de garder la foi quoi qu'il advienne. Après un traitement, les médecins m'ont dit que ça n'affecterait probablement pas ma carrière, mais que j'aurai peut-être besoin d'une transplantation dans 20 ou 25 ans. Je prends encore des médicaments quand j'ai des démangeaisons. Mais je fais attention à bien manger et je ne me soucie plus de ça. Sur Mike Budenholzer Les qualités de communication de "Coach Bud" sont les meilleurs que j'ai jamais vu. Il me fait me sentir aussi important que Al Horford, Paul Millsap ou Jeff Teague et même parfois plus important. C'est la première fois que je peux croiser un coach dans un couloir sans baisser la tête ou me cacher pour éviter la conversation. On peut avoir un dialogue tout à fait cordial avec lui".