« Ils font de vous ce qu'ils ont envie que vous soyez », s'insurge-t-il.D'après lui, le côté business prend le pas sur le jeu en lui-même.
« Ce que les gens ne réalisent pas, c'est que c'est un business de divertissement. C'est divertissant. Ils vous dressent le portrait du mauvais gars et du bon gars. Si je suis le mauvais gars, laissez-moi faire les choses que fait une mauvaise personne. Mais ne me mettez pas dans un rôle. »Les coups de sifflets fusent plus rapidement pour lui, déclare-t-il. Et parfois, on aurait envie de le croire, avec 15 fautes techniques et 2 fautes flagrantes cette saison. Souvent il les mérite, quelques fois elles sont excessivement sévères. Pour expliquer cela, il remonte à son enfance, quand il était élevée par une mère célibataire dans l'Alabama où seule la vérité primait. La langue de bois ou le politiquement correct n'existait pas.
« Nous ne l'avons jamais joué façon politique. C'est un peu à cause de cela que j'ai des problèmes. Parfois, je deviens brutalement honnête. »Il se décrit comme quelqu'un de très émotionnel, devant seulement apprendre à trouver le juste milieu entre rage et bonheur extrême sur le terrain. De l'extérieur, les gens l'affublent du qualificatif « immature ». Il pense être « tout l'inverse ». Malgré les défaites, DeMarcus n'a pas l'intention de bouger des Kings.
« Non je suis loyal envers cette franchise. La plus grosse récompense pour moi serait de les entendre dire au final : 'Il a transformé cette équipe. Il a persévéré contre vents et marées et a fait bouger les choses. »Pourtant, tous ces revers depuis son arrivée dans la franchise en 2010 l'affecte. Les médisances sur sa personne et le possible départ de l'équipe à Seattle également. Plus que ce que les gens peuvent penser.
« Je ne donne pas d'excuses pour mes actions, mais c'est difficile pour moi de gérer ça. Certains joueurs ont des familles et ne savent pas où l'équipe sera l'an prochain. Chaque année, on est annoncé sur le départ. Nous faisons face à cela comme eux (les fans). Nous sommes humains comme eux. S'ils sont frustrés (par les défaites), imaginez comment nous sommes. »C'est probablement cela la solution à tous ses maux. La victoire.