« Au ralenti, on dirait que je le fais exprès », admet Cousins. « Mais quand vous regardez à vitesse réelle, vous voyez ce qui s’est passé. Mais évidemment, on va encore dire que c’était intentionnel. »Ce qui semble avoir le plus vexé l'ancien Wildcat, c'est que sa victime ait émis des doutes quant à sa capacité à devenir un joueur majeur à cause de ses écarts de conduite. Un comble quand on sait que Mayo n'est pas non plus un enfant de coeur. Suspendu 10 matches après un contrôle positif aux stéroïdes (DHEA) en 2011, il en était venu aux mains avec son coéquipier Tony Allen lors d'un déplacement en avion avec les Grizzlies. Depuis l'Université, il traîne donc lui aussi une réputation de joueur difficilement gérable. Difficile alors pour Cousins d'accepter de telles critiques de sa part.
« J’ai entendu ce qu'il a dit. Ça vient d’un gars qui n’a pas une très bonne image. Donc qu’est-ce que ça signifie vraiment ? Je n’ai aucun problème avec ça », ajoute-t-il. « Est-il lui-même un franchise player ? Alors comment peut-il dire qui je suis ? »Cousins n'épargne pas non plus Rick Carlisle avec qui il a échangé quelques mots doux pendant la rencontre.
« On était biens dans le troisième quart-temps. J’ai commencé à taper des mains et je l’ai entendu dire : « Fuck off ». J’ai dit : « Fuck you » et c’est tout. Mais je suis encore pointé du doigt comme si j’avais fait quelque chose de mal. »Maintenant qu'il a vidé son sac et réglé ses comptes, espérons que DeMarcus Cousins se concentre désormais sur son basket pour aider une équipe de Sacramento qui en a bien besoin...