Mais à quoi jouent les Sacramento Kings ?
Un départ de "DMC", c’était dans l’air depuis plusieurs saisons. Il n’y a pas eu une année sans que son nom circule dans les rumeurs avant que la franchise finisse par publiquement déclarer qu’elle « n’avait aucune intention de se séparer de son meilleur joueur. » Le pivot All-Star était couvert et soutenu par le patron. Le propriétaire. Le très impliqué, très extravagant et souvent à côté de la plaque Vivek Ranadive. [caption id="attachment_312750" align="alignleft" width="318"] Vivek Ranadive s'invente une vie de GM et décrédibilise terriblement sa franchise.[/caption] Voilà un fait : les Kings n’ont jamais gagné avec DeMarcus Cousins. Ils ont remporté 24, 22, 28, 28, 29 et 33 matches au cours de ses six premières saisons. Reste à savoir si c’était vraiment la faute du joueur, parfois détesté par plusieurs de ses coéquipiers, du staff ou des dirigeants. Malgré son caractère de cochon, la cote du natif de l’Alabama est restée virtuellement assez haute jusqu’à cette saison. Sacramento se cherchait en vain un nouveau départ – nouvelle salle, nouveaux dirigeants, nouveau coach – mais l’organisation n’a jamais pressé sur la détente pour un transfert de sa star capricieuse. Jusqu’à hier soir. [superquote pos="d"]Le timing du transfert est incompréhensible [/superquote]Le timing est vraiment étrange. C’est encore un euphémisme. Il y a quelques semaines, même quelques jours, les Sacramento Kings juraient – EN PUBLIC ET EN PRIVE – qu’ils comptaient conserver leur meilleur joueur et même lui offrir un contrat autour des 200 millions de dollars. Cousins évoquait lui son rêve de devenir une légende à Sactown. Encore mieux : l’équipe, neuvième à l’Ouest, était encore en course pour les playoffs. Tout s’est accéléré brutalement. Les rumeurs d’une offre refusée par le Magic – et donc initiée par les Kings – pour DeMarcus Cousins étaient un premier signal. Nous y avons finalement prêté peu d’attention, emballés par le All-Star Weekend ou simplement habitué à ces spéculations qui n’aboutissent à rien de concret. Puis Adrian Wojnarowski s’est mis à tweeter. Et la « Woj Bomb » a fini par tomber :Nous reviendrons sur le transfert quelques lignes plus bas mais concentrons-nous un instant sur le processus : Vlade Divac a donc proposé DMC, ou fait comprendre aux autres GM qu’il était disponible. Le Serbe a alors compilé les meilleures offres et il les a transmises… à son propriétaire. Encore une fois, la décision finale est revenue à Ranadive. Il est compréhensible qu’un milliardaire soit impliqué dans la vie de sa franchise. Il est presque normal qu’il ait son mot à dire lors du transfert de la figure emblématique de l’équipe. Mais dans ce cas-là, celui des Kings, cela donne l’impression que Divac est juste le pantin du patron. Vivek Ranadive a trouvé le moyen de s’inventer une vie de GM NBA en nommant des pions à qui il ne laisse d’autre choix que de l’écouter sous peine d’être renvoyés. Il n’a pas seulement un droit de regard, il est le décisionnaire SUR LE PLAN SPORTIF. https://www.youtube.com/watch?v=jEK_d-SFfCQSacramento has agreed to trade DeMarcus Cousins to the New Orleans Pelicans, league source tells @TheVertical.
— Adrian Wojnarowski (@WojVerticalNBA) 20 février 2017