« Je ne vais même pas commencer à raisonner avec quelqu’un comme ça. Je ne sais pas par où commencer. Je ne sais même pas ce qui s’est passé à la base (sur la première action). J’essayais juste de le bloquer et plusieurs joueurs sont tombés. Il y a le temps mort puis il commence à aboyer. On essaye de jouer et il me met un coup de coude dans la tête, » explique Mike Dunleavy au Sacramento Bee avant d’enchaîner : « Il vient se mettre face à moi, toujours en train d’ouvrir sa bouche vous savez. Il devrait laisser les gens tranquille. Nous sommes ici pour jouer au basket. »DeMarcus Cousins n’est pas un voyou, mais il est plutôt assez agité et peine à garder le contrôle de ses émotions. Il s’agissait hier de sa quatrième exclusion de la saison, évidemment personne ne fait pire dans la ligue. Il y a un peu plus d’un mois il avait été envoyé au vestiaire pour avoir contesté de manière trop significative les décisions des arbitres. Son coach, Keith Smart ne sait plus où donner de la tête avec son joueur :
« Qui sait ce qui se passe dans sa tête ? J’aimerais pouvoir le comprendre et savoir comment ça marche. Mais malheureusement je ne suis pas ce genre de type. »En trois saisons NBA, DeMarcus Cousins s’est autant distingué par son talent balle en main que par son comportement troublant. De quoi fatiguer ses coéquipiers, qui ne veulent plus parler de l’attitude de Cousins à l’image de Jason Thompson :
« Je préférerais parler de comment nous aurions pu mieux jouer. C’est un sport d’équipe, mais je ne peux pas donner de conseil. Des psychologues vous donneraient une meilleure réponse que moi. »DeMarcus Cousins aurait-il besoin d’un psychologue ? Le pivot est encore jeune (22 ans) mais il devra mûrir vite s’il envisage de porter, un jour, la franchise sur ses épaules. Tout n’est pas à blâmer chez lui, le pivot est fort, très fort. Mais il n’aura pas éternellement le pardon de ses coéquipiers, ses fans et mêmes ses adversaires.