DeMar DeRozan, pas mal pour « la pire signature de l’intersaison »

Les GM de la ligue l'ont désigné "pire recrue de l'intersaison". DeMar DeRozan leur donne tort et réalise un excellent début de saison avec Chicago.

DeMar DeRozan, pas mal pour « la pire signature de l’intersaison »
Les sondages d'ESPN en début de saison n'ont évidemment pas valeur de vérité absolue. Mais il est toujours intéressant de voir certaines prédictions des General Managers et scouts interrogés tomber complètement à l'eau. Celle qui concernait la pertinence du recrutement de DeMar DeRozan par les Chicago Bulls est à ranger dans cette catégorie. La saison est encore très jeune avec 7 matches disputés par les Bulls, mais le démarrage de la franchise et de l'ancien arrière de Toronto et San Antonio est à ranger dans la case des satisfactions et des très bonnes surprises. Dans le sondage en question, DeRozan arrivait en tête des réponses à la question : "Quel est le pire move de l'intersaison ?", à égalité avec "le recrutement global des New Orleans Pelicans. Pas très flatteur pour un joueur au rendement constant et à l'éthique irréprochable depuis son arrivée à San Antonio, quand bien même il n'a jamais complètement digéré son départ de Toronto. DeMar DeRozan se savait convoité par les deux franchises de Los Angeles et était prêt à prendre du recul dans le jeu au cas où cela arriverait. Finalement, c'est à Chicago qu'il a posé ses valises, intéressé par le projet et la place qu'il y occuperait. Pour le moment, son choix est le bon. Les Bulls sont en tête de la ligue avec 6 victoires et une défaite, tout en ayant une marge de progression avec une alchimie grandissante entre les cadres de l'équipe. Lundi, sur le parquet du TD Garden, DeRozan a rappelé qu'il n'était pas n'importe qui dans cette ligue et qu'un adversaire trop peu méfiant serait immédiatement sanctionné. Le roi du mid-range en NBA a fait un carton offensif pour orchestrer l'énorme comeback de son équipe, menée de 14 points à l'entame du 4e quart-temps par les Celtics. CQFR : DeRozan sanctionne l'énorme craquage des Celtics DeRozan a assassiné Boston avec 37 points à 15/20 (3/4 à 3 points) et a apporté ce dont personne n'était vraiment capable la saison dernière : une alternative à Zach LaVine. Si ce dernier serre les dents et reste productif, sa blessure au pouce est handicapante et ne lui permet pas d'être à 100%. Avoir un scoreur et playmaker comme DeMar DeRozan, en plus du gestionnaire/passeur qu'est Lonzo Ball est un vrai soulagement pour Billy Donovan. Depuis le début de la saison "DDR" tourne à 25.6 points, 5.6 rebonds et 4 passes à 49.3%. Autant dire que contrairement à d'autres gros scoreurs de la ligue, DeRozan n'est pas dérangé par le nouveau ballon Wilson. Donovan cherche encore un moyen d'avoir constamment DeMar DeRozan ou Zach LaVine sur le terrain, l'un fonctionnant mieux avec Alex Caruso, l'autre avec Lonzo Ball. Dans tous les cas, le leadership tranquille mais déterminé du Californien est une plus-value énorme pour un groupe qui s'est indiscutablement renforcé sur le plan qualitatif. Reste à savoir si cette belle dynamique va se poursuivre tout au long de la saison. Avec un départ de cet acabit, DeRozan peut aussi bien espérer retrouver les playoffs après deux saisons vierges sous le maillot des Spurs, qu'une sélection pour le All-Star Game, un honneur qu'il n'a plus connu depuis son trade vers le Texas. OG Anunoby, Tatum : Les 5 performances marquantes de la nuit en NBA