DeMar DeRozan est l'invité de Paul George cette semaine dans "Podcast P" et il a évoqué l'un des sujets du moment en NBA : la propension de certains jeunes joueurs, comme Anthony Edwards, à critiquer le niveau technique des époques précédentes. Au-delà de la fameuse déclaration de la star des Timberwolves, DeRozan a exposé un avis intéressant sur les joueurs de la génération actuelle et le fait qu'ils sont beaucoup moins documentés et cultivés sur ce qui se faisait avant leur arrivée en NBA.
"Vous savez ce qui me dérange ? C'est que ces gars ont un sentiment de légitimité sur certaines choses, mais ils ne savent pas qui est Horace Grant par exemple, putain. La connaissance du jeu est absente et c'est ce qui me dérange le plus. Quand je suis arrivé en NBA, je pouvais citer toutes les équipes des années 80 et 90 et toutes celles qui avaient gagné le titre."
En ce qui concerne Anthony Edwards, DeMar DeRozan est évidemment à l'opposé de ce qu'avait lancé le joueur de Minnesota sur le fait que Michael Jordan était le seul joueur avec des skills.
"Anthony Edwards est l'un des joueurs que je préfères regarder. Mais on aurait jamais fait une déclaration comme ça... Je respecte tous les anciens qui ont été dans cette ligue. D'où que tu viennes, il y a des fondations et notre job c'est de continuer à élever le niveau en s'appuyant sur ce qui a été fait 20 ans avant.
Je ne sais pas dans quel contexte il a dit ça, ni s'il peut l'expliquer. Mais quand on regarde le passé, ces mecs étaient incroyables. Ce putain de Rod Strickland, il n'avait pas de skills ? Ce n'est pas parce qu'il y avait un athlète supérieur et félin comme Michael Jordan que personne n'avait des skills. Et Hakeem Olajuwon ? Le big man le plus skilled que j'ai pu voir, champion en back to back, MVP, défenseur de l'année...
Et Scottie Pippen, putain. Aujourd'hui, on le considérerait comme une licorne s'il jouait. De mon point de vue, tu ne dois jamais discréditer ou sous-évaluer le passé."
DeMar DeRozan a rejoint les Sacramento Kings durant l'intersaison en provenance de Chicago.
DeMar DeRozan raconte une très belle anecdote qui montre pourquoi Gregg Popovich est un homme en or