« C’est vraiment un excellent joueur et il adore ce genre de moments », note son coach. « Il n’a pas peur de rater. Vous savez, Michael Jordan n’a pas marqué tous ses paniers en fin de match. Mais il y a peu de gars qui veulent toujours se trouver dans cette position et il en fait partie. »
DeMar DeRozan a pourtant la réputation de s’évaporer dans les moments les plus importants. Une image erronée qui s’explique par les désillusions successives des Raptors en playoffs. En tout cas, depuis le début de la saison régulière, il assure. Il a déjà inscrit 21 points dans les cinq dernières minutes des matches où l’écart était de moins de cinq points. Seul Kemba Walker (23 pts) a été prolifique dans une telle situation. Et le néo-Spur a mené son équipe à la victoire à trois reprises contre les Timberwolves, les Lakers et enfin les Mavericks hier soir.« Il hausse vraiment son niveau de jeu dans le quatrième quart temps », remarque son coéquipier Bryn Forbes.
Pas seulement qu’en fin de match. DeMar DeRozan prend une autre dimension à San Antonio. Il marque toujours beaucoup de points mais il prend aussi des rebonds et s’évertue à distribuer le jeu en l’absence d’un vrai créateur dans l’effectif. Il affiche ainsi une superbe ligne de statistiques à 28-6-8. Comme quoi, pour l’instant, ce transfert entre les Spurs et les Raptors paraît gagnant-gagnant.