John Wall est la définition du franchise player. Il est un leader vocal, il rend ses coéquipiers meilleurs et il est capable de marquer quand il le faut. Mais par rapport à beaucoup de superstars, il excelle également en défense.
Il montre l’exemple des deux parties du terrain. C’est ce qui fait de lui un véritable leader, il implique son équipe avec lui. Bradley Beal, son compère du backcourt, en a bien conscience. L’attaque est importante mais tout part de la défense.
« Tout était lié à notre défense ce soir. », raconte l’arrière des Wizards. « Nous avons réussi de très gros paniers sur la fin. Nous avons rentré des tirs difficiles mais nous n’aurions pas pu être dans cette situation sans tous ces stops. »
Concernant John Wall, Scott Brooks reste certainement celui qui décrit le mieux son impact défensif. Complètement bluffé par les blocks en contre-attaque de son meneur, le coach ose même une comparaison flatteuse pour son joueur.
« Un meneur de jeu capable de faire ce qu’il fait, ce n’est vraiment pas juste. Il n’y a qu’un seul joueur dans la ligue qui fait ça et nous savons tous qui c’est. », déclare-t-il. « Mais il le fait à chaque match. C’est le signe d’un champion. »
La référence à LeBron James est évidente. A l’image du King, John Wall prend un malin plaisir à mettre fin aux espoirs de jeu rapide de ses adversaires. Les Celtics sont donc prévenus.